Publié le 3 novembre 2025
Les délais moyens pour la livraison d’un logement neuf ont augmenté de 10 à 20 % depuis 2023, selon les observatoires du BTP. Là où un projet nécessitait autrefois 18 mois, il peut désormais s’étendre jusqu’à 24 mois, voire davantage pour les programmes d’envergure.
Cependant, les promoteurs s’adaptent. De plus en plus de clauses contractuelles protègent les acheteurs en cas de retard injustifié. La VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) encadre strictement les délais, et certaines régions – comme la région Pays-de-la-Loire ou les Hauts-de-France – voient même se développer des partenariats publics pour sécuriser les chantiers.
👉 À noter : un retard lié à des événements extérieurs (intempéries, grèves, crise d’approvisionnement) n’entraîne pas forcément d’indemnisation, mais une transparence accrue entre promoteur et acheteur est désormais la norme.
Paradoxalement, ces retards ont aussi créé des fenêtres d’opportunité pour les futurs propriétaires et investisseurs.
En effet, certains promoteurs, afin de préserver la confiance, proposent :
des remises temporaires sur les lots encore disponibles,
des garanties financières renforcées,
et parfois même des options de personnalisation prolongées.
Autre avantage : un chantier plus long peut permettre d’intégrer de nouvelles technologies ou normes écologiquesapparues entre-temps. Résultat : un logement livré plus tard, mais souvent plus performant énergétiquement.
📍Par exemple, des programmes en Corse ou dans le Loiret ont profité de retards pour revoir leurs isolations, installer des panneaux photovoltaïques ou repenser les espaces verts.
Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de se renseigner avant la signature du contrat VEFA. Voici les points de vigilance recommandés par les notaires et experts du neuf :
Vérifier la date de livraison prévue et les clauses de tolérance (souvent de 30 à 90 jours).
S’assurer de la garantie financière d’achèvement (GFA), qui protège le bien en cas de défaillance du promoteur.
Demander un suivi régulier du chantier avec comptes rendus et photos à chaque étape.
Se faire accompagner par un courtier spécialisé ou un conseiller immobilier neuf (comme sur vente-de-neuf.com).
En cas de retard non justifié, l’acheteur peut exiger des indemnités de retard proportionnelles à la durée du dépassement. Ces compensations, souvent autour de 1/3000ᵉ du prix du bien par jour, peuvent représenter plusieurs milliers d’euros.
Si les retards de livraison demeurent une réalité en 2025, ils ne traduisent pas un essoufflement du marché, mais plutôt une transition vers des logements plus durables et mieux construits.
Les acheteurs qui s’informent, anticipent et s’entourent de professionnels peuvent non seulement sécuriser leur investissement, mais parfois bénéficier de meilleures conditions d’achat.
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1. Quels sont les principaux motifs de retard dans les programmes neufs ?
Les causes principales sont la pénurie de matériaux, les intempéries, les grèves du BTP ou l’adaptation aux nouvelles normes écologiques.
2. Peut-on obtenir une indemnisation en cas de retard ?
Oui, si le retard n’est pas justifié par un cas de force majeure. Le contrat VEFA prévoit une indemnité de retard proportionnelle à la durée du dépassement.
3. Faut-il éviter un programme déjà en retard ?
Pas forcément. Un léger retard peut refléter un chantier plus soigné ou des améliorations techniques. Il faut avant tout vérifier la solidité du promoteur et les garanties associées.
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